Mme Maria Consuela Baki, médiatrice/arbitre au sein du Bureau des relations du travail, du Ministère du Travail et de l’Emploi des Philippines décrit les processus de consultation d’un point de vue extérieur à celui du bureau directement responsable de la présentation des rapports. (Décembre 2011)
Les consultations vues d’un bureau collaborateur
«Bonjour, je m’appelle Maria Consuela Baki, je suis médiatrice/arbitre au Bureau des relations du travail du Ministère du Travail et de l’emploi des Philippines. Le bureau des relations du travail travaille avec le Bureau des affaires internationales du travail (ILAB) sur les contentieux de l’Organisation internationale du Travail, c’est pourquoi nous avons été invités à cette session.
Nous sommes l’organe de suivi tripartite du ministère du Travail et à ce titre nous servons de secrétariat pour le Conseil tripartite pour la paix sociale (TIPC). Nous planifions les consultations avec les organisations patronales et les organisations syndicales. Nous essayons de nous réunir avec ces organisations une fois par mois ou lorsque cela s’avère nécessaire selon les circonstances. Ainsi, si un rapport est demandé par l’OIT, nous essayons d’organiser autant de réunions avec les différentes organisations qu’il est nécessaire. En tant que secrétariat du Conseil tripartite pour la paix sociale, nous fournissons aussi au Bureau des affaires internationales du travail (ILAB) les rapports que nous recueillons auprès d’autres organismes gouvernementaux. Nous coordonnons avec ILAB tout ce qui relève des affaires internationales du travail ou tout ce qui concerne les conventions de l’OIT. S’il y a un contentieux, relatif par exemple au travail domestique ou à la convention sur le travail maritime, ILAB essaie de nous inviter à d’éventuelles consultations puis ils nous font parvenir la convention et nous organisons des consultations autour de celle-ci avec les organisations syndicales et les organisations d’employeurs à travers le Conseil tripartite pour la paix sociale. Nous travaillons en étroite collaboration avec elle, parce que je pense que le Ministère du Travail est non seulement concerné par la main d’œuvre au niveau local, mais également par les travailleurs à l’étranger. Nous voyons donc l’importance de la coordination avec ILAB pour être en mesure de formuler des politiques applicables aussi bien au niveau local qu’à l’étranger, aux travailleurs travaillant localement et à l’étranger. Compte tenu du fait que nous avons beaucoup de travailleurs à l’étranger, je pense qu’il est du ressort du Ministère du Travail de formuler des politiques qui protègent tant les travailleurs locaux que les travailleurs à l’étranger. Ainsi, en travaillant en coordination avec ILAB, nous sommes en mesure de prévoir l’évolution des conditions de travail à l’étranger et nous pouvons ensuite les aborder ici.»
L’OIT et son Centre de Formation tiennent à remercier l’honorable secrétaire du Travail et de l’Emploi des Philippines, ainsi que le Directeur et le personnel du Bureau des affaires internationales du travail du ministère du Travail des Philippines pour leur généreuse collaboration dans la production de cette vidéo.